J’aime l’aube qui de ses doigts irisés déchire les sombres voiles de l’heure mélancolique pour
recevoir avec bonheur, la douce rosée du matin .
J’aime aussi ce soleil devenu rouge et or qui embrasse l’horizon, puis abandonne la place a un
ciel paré de ses plus belles étoiles pour chanter sérénade a dame Lune .
Éprise de ce monde ou tout n’est que beauté, amour et romantisme, j’ai cru voir dans la
transparence de ton regard une âme semblable a la mienne . N’écoutant que mes rêves, je me
suis faufilée dans ta vie et tes nuits
Craintive et fière a la fois j’ai caché mes espoirs, j’ai vécu les tiens. J’avançais vers toi telle une
caresse impalpable . J’ai même cru lire mes mots sur tes lèvres. Ce qui m’a incité a te suivre
telle une ombre, pour hanter ta demeure sans que tes nuits ne soient troublées
Et puis……..
J’ai si bien tenu le rôle de ta passagère dans ces voyages ou je t’entraînais pour découvrir
dans tes bras ces palais des milles et une nuits, ou enfin d’un baiser tu m’offrais ton amour,
ou je t’ouvrais mon coeur.
Mais les doigts irisés de l’aube ont déchirés les brumes de mon rêve et la rosée du matin
m’a rendue a la mélancolie
chouette vous êtes venus